Séjour prolongé à Vence où il commence une série de peintures consacrées à ce lieu. Dans cette période euphorique de l’après-guerre, Dufy est inspiré par la lumière et les couleurs de la Méditerranée: à part la Provence, il visite Rome et la Sicile (1922) puis le Maroc (1925/1926), développant cet art souple et heureux qui lui est propre.

La même évolution transparaît dans la gravure, où il abandonne le bois pour la lithographie (Madrigaux de Mallarmé, 1920).

Première exposition à la galerie Bernheim Jeune (où il exposera régulièrement jusqu’en 1932).

Découverte du monde des courses qui le séduit par ses couleurs et son animation. Il s’intéresse particulièrement aux mouvements et aux attitudes des chevaux : ses peintures rendent bien compte des terrains de courses et de leur ambiance.

Premières expériences de l’art de la céramique avec le catalan Artigas, une collaboration qui va durer jusqu’en 1938 et qui donnera des oeuvres nombreuses (vases, jardins d’appartement, carreaux).

Première exposition à Bruxelles, à la galerie du Centaure.
C’est à cette époque que Dufy adopte l’aquarelle, qui lui permettra de s’exprimer avec plus de liberté.

L’Etat français lui commande des cartons pour un mobilier de salon dont les tapisseries sont exécutées par la Manufacture Nationale de Beauvais.

Réalisation de 14 tentures destinées à la décoration des péniches de Poiret à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs.

Exposition des aquarelles qu’il a exécutées pendant son voyage au Maroc avec Poiret. Il illustre "Le poète assassiné" de Guillaume Apollinaire et brosse le décor du ballet "Palm Beach" monté par le Comte Etienne de Beaumont au Châtelet.

Il décore (jusqu’en 1933) la salle à manger du Dr. Viard, à Paris, sur le thème d’un “itinéraire de Paris à Ste Adresse et à la mer”.
Il exécute une importante série de peintures et d’aquarelles sur Nice.

Le premier livre consacré à Dufy est écrit par Christian Zervos, publié aux éditions Crès.